Vallejo est décédé le samedi matin, après avoir été hospitalisé le jeudi. Il avait été abattu d’une balle dans la tête quand les forces militaires répressives ont violemment dégagé un blocus d’une route organisé par les gens qui résistent pacifiquement coup.

Plusieurs manifestants ont été grièvement blessés ce jour-là, dont le célèbre chef de file et candidat à la présidentielle Carlos H. Reyes, qui est toujours à l’hôpital avec des fractures et des blessures graves.

L’autre professeur qui a été assassiné, Florencio Martín Rivera, a été tué à l’arme blanche, hier matin, alors qu’il rentrait chez lui après l’enterrement de Vallejo. Sa famille a annoncé que son enterrement aura lieu aujourd’hui.

Plusieurs missions internationales des droits de l’homme qui se sont récemment rendues au Honduras ont publié leurs rapports, exposant de nombreuses violations des droits humains commises par le régime de facto, comme la répression de manifestants pacifiques, les exécutions extrajudiciaires et la limitation de la liberté d’expression.

Agnes Callamard, de l’organisation britannique ARICLE19, qui défend les droits des médias, a déclaré à l’agence de nouvelles Reuters, que son groupe a vérifié que le gouvernement de facto a fermé plusieurs stations de radio et de télévision qui ont critiqué le coup.

"Les journalistes ont reçu des menaces et sont intimidés par e-mail et téléphone. Il y avait des accusations d’exécutions extrajudiciaires par les forces de sécurité de l’Etat ", a-t-elle dit.

Pendant ce temps, le président Zelaya a dit qu’il allait accuser les auteurs du coup devant la Cour pénale internationale de Justice et a annoncé qu’il se rendrait au Mexique le mardi pour rencontrer le président mexicain Felipe Calderon.