Les exigences qui ont motivé cette mesure, dont une augmentation du salaire minimum et les salaires des fonctionnaires de l’Etat, un rejet de la flexibilisation du travail proposé par l’Administration de Porfirio Lobo, considérée par la résistance comme un maintien de la dictature qui a eu lieu dans le pays l’année dernière, le soutien aux travailleurs de l’université qui sont en conflit et la défense de la réglementation pour protéger les agriculteurs. Le Front a également exprimé son rejet de la privatisation des ressources naturelles.

Dans un communiqué, le Front National de la Résistance Populaire a déclaré que les actions promues par l’administration de Lobo sont "illégitimes et illégales, car« elles sont imposées par les secteurs kidnappés par une classe privilégiée contre la volonté du peuple ".

Par ailleurs, le Front a déclaré qu’il y aura une mobilisation chaque fois que le gouvernement s’attaque aux demandes du peuple, et dit que pour trouver une solution permanente, le Honduras doit être réorganisé.

« Nous devons réorganiser le pays, son système économique, ses lois et ses valeurs imposées à à l’exploitation continue », a déclaré le Front, exigeant une Assemblée Nationale Constituante.

En outre, le Front a annoncé de nouvelles mobilisations massives ce mois : la semaine prochaine il y aura une pour célébrer le Jour de l’Indépendance du Honduras.

Photo : http://www.resistenciahonduras.net/