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17 mars 2010 | |

Suspension immédiate

Les Organisations demandent au gouvernement guatémaltèque de mettre fin à l’exploitation minière

Plusieurs organisations paysannes, indigènes et écologistes du Guatemala exigent que le gouvernement se conforme à une résolution de l’Organisation internationale du Travail, de suspendre immédiatement certaines des activités minières menées par Cementos Progreso et le Montana Exploradora au Guatemala.

Les compagnies sont accusées de ne pas respecter plusieurs règlements et ne procèdent au processus de consultations avec la population locale.

Les organisations sociales, parmi lesquelles plusieurs membres de Via Campesina Guatemala, avertissent qu’elles prendront des mesures et ester en justice si le président guatémaltèque, Alvaro Colom, ne se conforme pas à ce qui a été établi par l’OIT.

En particulier, l’organisation internationale a souligné en Février que les opérations minières de Cementos Progreso à San Juan Sacatepéquez et les travaux dans la mine Marlin par Montana Exploradora dans le département de San Marcos doivent être immédiatement stoppés.

La Commission d’experts dans l’application des conventions et recommandations de l’OIT a déclaré que Cementos Progreso devrait évaluer les impacts sociaux, spirituels, culturels et environnementaux des activités ensemble avec les populations locales, qui ont le droit de savoir de quelles manières les opérations de La compagnie les affectent.

En termes de Montana Exploradora, la Commission a exprimé ses préoccupations dues au fait que le gouvernement « soumet des informations déjà présentées », ce qui entraîne un manque de progrès selon TeleSUR-Guatemala. Les experts demandent de nouvelles investigations, un processus de consultation préalable avec les communautés locales et des informations détaillées.

Pour les deux cas, la Commission fonde ses déclarations sur la Convention 169 de l’OIT relative aux peuples indigènes et tribaux. Les organisations Paysannes, indigènes et écologistes soulignent que le gouvernement guatémaltèque manque sans cesse de se conformer à plusieurs points de la convention pendant treize ans. Les organisations ont demandé à l’OIT d’évaluer ce problème depuis 2004.

Le représentant du Comité de l’unité paysanne, Daniel Pascual, a déclaré qu’au cas où le gouvernement ne répond pas aux demandes formulées par l’OIT, les organisations indigènes, paysannes, maya, garifuna et xinkas se réuniront afin de coordonner les actions nécessaires.

Il est possible que des actions en justice soient intentées contre l’administration de Colom en raison de non accomplissement de la réglementation contraignante imposée par une organisation internationale. Pascual dit que le gouvernement ne traite pas correctement les problèmes miniers rencontrés par les communautés, selon le bulletin d’information de Via Campesina, le Guatemala et la Coordination latino-américaine des organisations rurales. Au contraire, les luttes sont incriminées et la liberté d’expression et de protestation minée.

Plus de 40 consultations communautaires ont été menées dans différentes régions du Guatemala, dans lesquelles les populations locales ont rejeté l’exploration et l’exploitation minière.

Foto : Bert K

(CC) 2010 Radio Monde Réel

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