Il s’agit d’un projet binational qui a toujours fait face à l’opposition des organisations de la société civile, car c’est une exploitation d’or à ciel ouvert, ce qui mettrait en danger la conservation de l’eau potable provenant des glaciers et la pérennité du modèle agricole antique de la région.

La déclaration des organisations chiliennes stipule "plus d’un mois après quela construction de Pascua Lama ait commencé, les services de l’Etat ont publié leurs rapports de surveillance faite sur le terrain le 26 Novembre, 2009.

Les résultats furent si probants que les services de santé régionaux et la DGA ont demandé des sanctions contre Barrick Gold ".

Elle poursuit :« Les irrégularités liées à la gestion de l’eau : Un « impact inattendu sur l’environnement a été trouvé sur le glacier Estrecho qui n’a pas été rendu public par la compagnie transnationale ; le passage excessif de camions sur le lit de la rivière El Estrecho, la construction d’une illégale barrage et l’extraction de l’eau dans des endroits non autorisés.

Il y avait aussi la preuve d’un échec complet pour se conformer à la résolution d’impact environnemental en termes de mesures d’atténuation pour éviter d’endommager les glaciers, dans la construction d’infrastructures dans la Cordillère élevés sans l’autorisation du service de santé et encore plus grave est la route illégale de blocage , même à l’équipe de surveillance ". Dans le communiqué, les organisations indiquent le rôle des gouvernements du Chili et d’Argentine en tant que complices de la corporation minière transnationale.

Ils disent aussi que la stratégie de Barrick Gold, consiste à soutenir les organismes de bienfaisance comme Teleton ou Un toit pour le Chili.

Les organisations demandent d’arrêter la construction de Pascua Lamajusqu’à ce que l’autorité environnementale décide sur « l’effet inattendu de l’environnement » dans le glacier Estrecho, et ils insistent sur l’urgence d’établir un moratoire sur l’exploitation minière dans la zone frontalière, comme demandé en Mai 2009 au ministère de l’exploitation minière (demande qui reste sans réponse), et jusqu’à ce que il y ait des institutions qui offrent des garanties aux citoyens sur ces questions, et une politique d’État qui prend en charge un secteur stratégique pour le Chili comme l’exploitation minière.