L’organisme qui a reçu ces menaces a travaillé avec des femmes colombiennes depuis une décennie. Ils prétendent que les droits de l’homme devraient être appliqués dans des situations difficiles comme celles résultant du conflit armé que la Colombie traverse.

La menace des paramilitaires était spécifiquement axé sur cette question, car elle a tenté d’intimider les gens de la Corporación Sisma Mujer qui travaillent avec les populations déplacées du fait du conflit.

La menace lit « Nous continuons à nous déclarer objectif militaire ». Elle a aussi dit quelque chose sur la mise en œuvre d’un plan "pour éliminer les dirigeants de la guérilla qui se cachent derrière les ONG ou les organisations de personnes déplacées et qui les ont aidés dans le cadre du paradigme de défenseurs des droits humains et entraver les politiques du gouvernement (d’Uribe) ».

Ceci est la seconde menace de mort contre Corporación Sisma Mujer. Cette fois, les paramilitaires ont inclus une liste de plus de 30 personnes de l’organisation qu’ils considèrent comme leur cible.

Amnesty International appelle les gens à écrire aux autorités colombiennes d’ici le 18 Mars, demandant une enquête sur les incidents et assurer l’intégrité physique des défenseurs des droits de l’homme en Colombie, comme prévu par les résolutions des Nations unies adoptée en 1998.

Photo : http://www.elciudadano.cl