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13 juillet 2009 | |

Inacceptable

Des leaders de l’aile gauche tués et des journalistes arrêtés marquent le début de la semaine au Honduras

3 Minutes, 27 secondes
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Sans plus d’explication, le régime de facto en Honduras a décidé de lever le couvre-feu qu’il a imposé au pays depuis que le président Manuel Zelaya a été évincé du pouvoir le 28 Juin.

Dans une émission de radio et de télévision d’aujourd’hui, les auteurs du coup ont annoncé que la mesure "a déjà atteint ses objectifs", alors elle a été levée. La veille, les médias internationaux ont rapporté que deux leaders du parti de gauche Unificación Democrática, ont été tués : Roger Bados Ivan (54) et Ramon Garcia (40).

En plus de leur décès, deux des manifestants pacifiques ont été tués par des tireurs d’élite alors qu’ils réclamaient le rétablissement du gouvernement démocratiquement élu de Manuel Zelaya, le jour où le Président a tenté de revenir au pays, mais le gouvernement de facto a empêché son retour.

En outre, pendant le week-end, plusieurs journalistes étrangers ont déclaré que la police hondurienne les a arrêtés pendant plusieurs heures, sans mandat ni justification.

Les premiers journalistes détenus par la police étaient du réseau Vénézuélien Telesur et de la chaîne de télévision Venezolana de Televisión. Bien que la police a fait valoir que les raisons de l’arrestation des journalistes a été que la voiture avec laquelle ils voyageaient avait été déclarée volée. Un des journalistes de Telesur a dit qu’un officier de police lui a dit qu’ils devraient quitter le pays rapidement, car "il n’y avait rien à rapporter", là bas, et ont mis en cause le président vénézuélien, Hugo Chavez pour la crise politique au Honduras.
Le dimanche, la police a arrêté un groupe de journalistes étrangers dans leur hôtel affirmant qu’ils avaient des problèmes d’immigration. En outre, les agences de presse comme l’AFP ont indiqué que les officiers d’immigration se sont rendus dans les hôtels avec des bandes armées, des policiers cagoulés, allant au delà de la situation d’immigration des journalistes étrangers.

Pendant ce temps, le Président du Costa Rica, Oscar Arias, a annoncé que la semaine prochaine, il reprendra la médiation entre la Constitution et le gouvernement de facto du Honduras, qui a commencé la semaine dernière à San Jose, sans grands développements.

Zelaya continue en disant que son retour au Honduras est "non négociable", une position soutenue par la communauté internationale.

Plusieurs experts ont souligné que la coupure de l’aide internationale est vitale pour le régime de facto, comme le pays ne serait en mesure de poursuivre dans cette situation que pendant quelques mois.

"Il est impossible pour un gouvernement de résister dans les circonstances actuelles, plus de six mois", Wilfredo Girón, professeur d’économie de l’Universidad Nacional Autónoma de Honduras, a déclaré à l’AFP.

(CC) 2009 Radio Monde Réel

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