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31 octobre 2013 | | | |

¡Ñamosêke Monsanto !*

Séminaire international Non à Monsanto et à l’agrobusiness au Paraguay

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Dans le cadre de la Journée mondiale de la Souveraineté Alimentaire du 16 octobre, plusieurs organisations et mouvements sociaux paraguayens, réunis à la Plateforme Henoi, ont organisé une rencontre pour dénoncer les innombrables impacts provoqués par le modèle de l’agrobusiness dans ce pays.

Hebe González, integrante de Alter Vida

Le séminaire international "Lors de la journée mondiale de l’alimentation, disons Non à Monsanto" se déroule au Centre Culturel Manzana de la Rivera, dans la capitale Asunción.

Pendant la matinée, le séminaire fut consacré à la mise en commun d’un diagnostic du modèle de l’agrobusiness implanté au Paraguay. Ont ainsi été discutés des thèmes tels que l’utilisation et les impacts des pesticides, la criminalisation des mouvements sociaux qui résistent à ce modèle agricole, l’inégalité dans la distribution des terres et la situation juridique des transgéniques.

"Le Paraguay est dans le monde, le pays avec le plus d’inégalités dans la répartition des terres" a souligné dans son intervention Luis Rojas de la Société d’Economie Politique du Paraguay (SEPPY) et BASE IS, spécifiant que "2% des propriétaires possèdent 85% des terres" dans ce pays.

Rojas a également critiqué la prédominance de tout un système organisé pour favoriser un seul secteur déclarant que " l’Etat favorise un modèle par ses politiques de criminalisation, la réglementation environnementale, la libération des transgéniques jusqu’au paiement des impôts"

En plus de dénoncer la forte présence des représentants syndicaux des grands propriétaires dans les institutions publiques qui pourraient combattre les inégalités dans les campagnes au Paraguay, comme l’Institut National de Développement Rural et de la Terre (INDERT) ou la Banque Nationale de Développement, Rojas a aussi signalé le favoritisme du système fiscal envers les grands propriétaires ; en effet, les impôts liés à la propriété sont très bas (1% de la valeur de la propriété par an).

"Ceci, ajouté aux faibles revenus tirés de la taxation de la production agricole exportatrice, aux évasions fiscales du secteur, et aux dommages socioenvironnementaux dont ils sont responsables, illustre la perversité de ce système en termes de prélèvements et de redistribution", selon Rojas.

Les interventions et les échanges de la matinée terminés, les participants au séminaire se sont organisés pour se diriger vers le Palais du Gouvernement pour remettre aux autorités une demande de rejet à la requête de Monsanto de breveter l’événement transgénique MON 89034. Ils réclament aussi la révocation de tous les brevets octroyé par l’Etat allant à l’encontre de la Loi des Brevets (qui exclut toute possibilité de breveter des animaux ou des plantes), révocation valant pour cette entreprise et toutes les autres.

Rapidement, une opération policière a bloqué les accès au Palais du gouvernement, indiquant aux participants de la rencontre que la demande, appuyée par des milliers de signatures, pourrait seulement être remise par trois personnes maximum, et que ces dernières devaient entrer sans caméras, ni enregistreurs.

*"On va virer Monsanto" en langue guaraní.

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Imagen: Radio Mundo Real

(CC) 2013 Radio Monde Réel

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