30 de agosto de 2010 | Noticias | Derechos humanos
Cette semaine, le conflit entre les Mapuches et le gouvernement Chilien a eu un nouveau développement quand un tribunal a autorisé les agents à nourrir de force les 32 prisonniers politiques Mapuche en grève de la faim depuis le mois dernier.
En réponse à cette décision, les Mapuche emprisonnés à El Manzano ont dit qu’ils s’opposeront à cette mesure par tous les moyens, même si cela signifie mettre leur propre vie en danger.
"Il s’agit d’une intervention politique claire pour nous faire abandonner la juste protestation que nous menons", déclarent les prisonniers mapuches, qui ont été poursuivis par une loi anti-terroriste établie sous la dictature de Pinochet, pour avoir réclamé leur droit à la terre et leur autonomie.
"Avec cette résolution, la Cour d’appel donne lieu à la possibilité d’extraire des échantillons de sang des prisonniers, qui est la raison ultime de l’intervention politique. S’ils manipulent les échantillons de sang, ils pourraient pré fabriquer des éléments de preuve, et de cette façon, ils pourraient recadrer les prisonniers dans les termes procéduraux techniques et, éventuellement, ils pourraient prononcer des peines contre eux ", disaient-ils.
Dans une autre déclaration publiée aujourd’hui par Mapuexpress, la coordination des familles des 32 prisonniers politiques en grève de la faim ont indiqué qu’elles étaient "contre la résolution des tribunaux de Concepción, Temuco et Valdivia qui ont autorisés les agents à nourrir de force nos familles, ce qui est manifestement contraire à leur décision d’aller en grève de la faim, et nous la considérons comme une torture physique et psychologique. Nous dénonçons également l’attitude du gouvernement à résoudre les revendications des prisonniers politiques Mapuche sans ouvrir la porte au dialogue ".
Adolfo Perez Esquivel, prix Nobel de la paix a écrit une lettre au Président Chilien Sebastian Piñera, disant qu’il était surpris que la loi anti-terroriste ait été appliquée aux prisonniers Mapuche, seulement parce qu’ils réclament leurs droits.
"J’espère, Monsieur le Président, que, comme vous avez récemment pris fonctions, vous pouvez reconnaître un processus lorsqu’il n’est pas réalisé comme il devrait l’être, et que le système judiciaire peut fonctionner de manière transparente, sans arbitraire. Les gens ont dénoncé le fait que ce n’est pas le cas, et c’est pourquoi aujourd’hui, les prisonniers mapuches sont en grève de la faim, car c’est la seule option qu’ils ont pour sensibiliser et s’attendre à un changement d’attitude, a écrit Perez Esquivel.
Les personnes qui soutiennent les prisonniers politiques Mapuche appellent une3ème mobilisation nationale et internationale qui aura lieu le 1er Septembre, pour demander leur libération,
Photo: http://www.mapuexpress.net/
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