Loin d’assumer leur responsabilité, la compagnie établie dans le département de Cabañas a décidé de faire appel au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), une partie de la Banque mondiale, pour demander à El Salvador le paiement de 100 millions de dollars.

Il a été signalé que la société exige cet argent parce que les autorités du pays ont rejeté à la compagnie un permis d’exploiter la mine d’or d’El Dorado, qui a été sévèrement critiqué par la population touchée.

D’autres sociétés minières établies au Salvador essayé de tirer profit des engagements pris dans le cadre de la DR-CAFTA (l’Accord de libre échange entre la République dominicaine, l’Amérique centrale et les États-Unis) pour faire pression sur le pays et obtenir le permis d’exploitation, selon le journal CoLatino.

CoLatino indique également que l’ambassade du Canada fait du lobbying en faveur du Pacifique, entre autres choses, parce que le gouvernement canadien fait la promotion d’un accord de libre échange avec l’Amérique centrale, ce qui pourrait bénéficier les industries extractives implantées dans la région.

Les organisations sociales participant au forum international « Les compagnies minières en Méso-Amérique : le développement durable ou une menace à la souveraineté ?" tenu à San Salvador, capitale du pays, a analysé cette question.

"Comme ils ne reçoivent pas leur permis, ils veulent notre argent. C’est "l’extorsion, a déclaré la coordination nationale de lutte contre les mines de métaux. Ils également dénoncent les menaces reçues par les journalistes qui suivent les conflits sociaux causés par l’exploitation minière et parlent de ce qui se passerait au cas où le CIRDI tranche en faveur d’El Salvador. Cela créerait un dossier prometteur pour d’autres cas en cours de discussion dans cet espace, qui est la favorite des sociétés transnationales.

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