Après cinq jours de manifestations à Genève contre la libéralisation du commerce et des politiques de déréglementation imposées par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les militants sont partis pour Copenhague, pour rendre leurs revendications visibles dans cette ville aussi.

Le voyage sera effectué dans deux bus et passera par des voies différentes. L’un des autobus entrera en France, et l’autre se rendra au Danemark par l’Allemagne.

Les deux véhicules s’arrêteront dans plusieurs villes de ces pays afin que les militants puissent mobiliser et d’expliquer à la population locale les raisons de leur voyage à Copenhague. Ils devraient arriver dans la ville danoise le 9 Décembre.

A Genève, les mouvements sociaux et organisations ont déclaré que les politiques de l’OMC, qui laissent la place à des sociétés transnationales d’opérer de façon destructive dans les pays non industrialisés, sont à blâmer pour les crises alimentaire, financière et climatique.

Le système du commerce international proposé par l’OMC permet aux grandes entreprises de dominer le marché de l’alimentation, important et exportant sans répit des produits agricoles, avec ses émissions de gaz à effet y afférentes. Le transport représente plus de 20 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre, cause du réchauffement climatique, par année. De même, la production alimentaire paysanne est détruite.

L’agriculture elle-même que l’OMC promeut, une agriculture industrialisée contrôlée par des sociétés transnationales et hautement dépendante des agrotoxiques, représente plus de 18 pour cent des émissions de GES par année. C’est l’une des raisons pour lesquelles les paysans réunis à La Via Campesina demandent à l’OMC de rester en dehors de l’agriculture.

Avec à ces demandes et beaucoup d’autres, les militants sont sur le chemin de la COP 15 sur le changement climatique qui se tiendra à Copenhague, après cinq jours de manifestations à Genève, demandant à l’OMC de ne pas penser à des solutions pour les crises, étant donné que leurs politiques en sont la cause.

Photo: Radio Mundo Real