19 de marzo de 2014 | Testimonios | Agua | Colombie : Sommet National Agraire | Acaparamiento de tierras | Derechos humanos | Género | Industrias extractivas | Luchadores sociales en riesgo | Soberanía Alimentaria
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A l’issu de deux jours de débats et de constructions d’accords interethnique et intersectorielles, la place emblématique Simon Bolivar de Bogota a reçut plus de 20 mille personnes provenant de différentes parties du pays et qui suivirent la marche depuis le colisée El Campin ou eu lieu le principal événement des mouvements sociaux colombiens depuis plusieurs années.
Le sommet National Agraire, paysan, ethnique et populaire, prévu du 15 au 17 mars dans la capitale du pays andin, a réuni diverses organisations populaires, rurales et urbaines intéressée à donner suite aux articulations permettant de faire face à la crise agraire générée par le libre échange et la politique minière-énergétique, parmi d’autres facteurs.
Ces mêmes organisations et mouvements de paysans, d’indigènes, d’ afro-descendants, d’étudiants et de citadins ont débattu sur l’unité du mouvement social colombien et sur la paix qui se profile comme un des thèmes des plus importants dans les dernières décennies.
Des milliers de paysans arrivant à Bogota, se sont regroupés la matinée du lundi dans le colisée El Campin ou les portes paroles du Sommet ont fait la lecture des accords atteints dans les axes thématiques autour de la terre, du territoire et de l’environnement, le modèle minière-énergétique, l’autonomie territoriale, la propre économie et le modèle de dépossession, les droits sociaux et politiques, la paix et la relation villes-terres.
Suite à l’approbation populaire des accords, une mobilisation enthousiaste gagna les principales rues de la capitale, disposés a signalé sur la place publique et au gouvernement colombien l’urgence de matérialiser les accords historiquement non respectés, et surtout remettre sur la table les exigences de la grève nationale du mois d’aout passé.
Un largo camino
Certains moments de la dite mobilisation peuvent être visualisés dans le photoreportage qui accompagne cet article, ainsi que la déclaration finale. Dans celle-ci il est souligné que le Sommet fait partie d’un chemin déjà largement parcouru : « le Sommet est une part transitoire d’un processus constituant de la main de la Minga indigena, El Congreso de los Pueblos, les conseils territoriaux du peuple, les processus constituants par la paix avec justice sociale, les mécanismes de participation directe et l’autonomie qu’au quotidien exercent les communautés du champ et la ville, lesquelles demandent être reconnues », proclame le document.
Les 21 paysans assassinés pendant les journées de mobilisation de 2013 étant toujours présents dans les mémoires, les interventions dans la place montrèrent l’unité palpable lors de cette rencontre à la capitale.
C’est ainsi que le besoin d’atteindre les accords de paix autant dans les actuelles négociations entre l’Etat et les Forces Armées Révolutionnaires (FARC), que dans celles étant nécessaires avec l’Armée de Liberation National (ELN) et l’Armée de Libération Populaire (EPL) se sont manifestées de façon que toutes les forces subversives soient représentées comme une garantie de paix.
Toutes les voix
A la tombée de la nuit à Bogota, les porte paroles des organisations représentantes au Sommet – Congreso de los Pueblos, Marcha Patriota, Coordinador Nacional Agrario, Mesa de Interlocucion Agraria, Proceso de Comunidades Negras y Organizacion Nacional Indigena de la Colombie, firent la lecture de la Déclaration Politique de l’événement.
Radio Mundo Real, qui fut présente pendant tout le Sommet et réalisa les transmissions en direct dans les cadre de la convergence des médias de mouvements sociaux, a enregistrer et partage la Déclaration politique de celui-ci en pièce jointe audio.
Les diverses voix qui résonnèrent à Bogota lors de la lecture de la déclaration, ont montré la diversité organisatrice et ethnique dans laquelle l’événement national et les accords atteints fut menée.
La fermeture de l’acte politique dans la capitale colombienne eu lieu avec l’appel à l’unité réelle et centrant la construction d’un mouvement social d’ampleur pour la paix. Avant de conclure, et comme une nouvelle de grande importance les organisations et mouvements sociaux ont fait appel à une nouvelle journée de grève nationale agraire, prévue la première semaine de mai 2014, événement qui aura lieu si les exigences du Sommet ne sont pas prises en compte par le gouvernement de Juan Manuel Santos.
« A partir de ce moment, cite la Déclaration, le Sommet s’étendra : entreprendra dans les communes indigènes et hameaux peuplés par les afros et les paysans, dans les quartiers et organisations sociales citadines et aux syndicats, la mise en œuvre de comités de grèves et la convocation de tous les secteurs sociaux et populaires étant en lutte pour mettre en perspective une dynamique de blocus populaire.
Imagen: Radio Mundo Real / Censat Agua Viva AT Colombia
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