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30 de octubre de 2013 | |

Droits invisibles.

Avec Deolinda Carrizo et Diego Montón (CLOC-VC) après une présentation devant la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) à Washington.

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Cette semaine s’est présentée, devant la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme, qui se trouve dans la capitale américaine et qui fonctionne dans le cadre de l’Organisation des Etats Américains (OEA), une délégation de la Coordination Latinoaméricaine des Organisations Paysannes (CLOC- Vía Campesina). Cette dernière réalisa une présentation sur la violation systématique des Droits Humains, Economiques, Sociaux, Culturels et Environnementaux (DESCA) des paysans et paysannes à l’échelle du continent et revendiqua comme exemples à suivre les processus de Cuba et de Bolivie.

C’est ce que rapportèrent les membres du Secrétariat Opératif de la Coordination : Deolinda Carrizo et Diego Montón (Argentine) à Radio Mundo Real lors d’une conversation téléphonique.

L’audience fut facilitée et accompagnée par des membres du Centre d’Etudes Légales et Sociales (CELS) d’Argentine.

Montón signala à Radio Mundo Real que la présence de la CLOC dans l’espace dépendant de l’OEA n’élude en aucun cas le débat sur la discrimination de cette organisation envers des pays comme Cuba ou la campagne qu’elle mène contre certains gouvernements latino-américains pour leurs mesures de régulation des monopoles médiatiques. Il expliqua aussi que les paysans n’étaient pas reconnus dans le système interaméricain c’est pour cela qu’il avait été décidé de solliciter une audience.

Générer un agenda interaméricain des droits de l’homme avec la présence de missions de vérifications en Argentine, Colombie, Honduras ou Guatemala pour n’en citer que quelques uns, fut l’objectif général de la mission, à laquelle participait aussi Daniel Pascual du Comité d’Unité Paysanne Guatemaltèque (CUC).

Deolinda Carrizo, pour sa part, signala que les problèmes communs des groupes paysans et indigènes du continent, comme l’accaparement des terres, la privatisation génétique à travers les brevets et les semences modifiées génétiquement, furent évoqués.

Elle indiqua également que la base du rapport présenté vient du travail que réalise la Vía Campesina au niveau international, et de son influence sur la construction d’un document concernant les Droits des Paysans et des Paysannes, effort qui a lieu devant la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies (Genève).

Imagen: CLOC-Vía Campesina

(CC) 2013 Radio Mundo Real

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